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 Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle

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Ravla
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MessageSujet: Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle   Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Icon_minitimeDim 24 Juin 2018 - 20:15

Juin 1884.
Auteur : un certain Andrew Kipling.

01

Notre troupe de cirque a traversé l’Atlantique pour arriver à Montréal au Canada. Dans notre troupe d’une quinzaine de personnes j’occupe le métier de prestidigitateur mais pour l’heure c’est David Lightman notre acrobate -que je considère comme un frère- qui est la vedette. Ce dernier effectue un numéro de funambulisme assez risqué avec des trapèzes.  Le public suit le spectacle avec intérêt.
Comme toujours David prend de l’élan et s’élance dans les airs…il nous arrive d’avoir des imprévus lors de nos représentations mais ce jour-là une bombe explosa dans le chapiteau.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle David11
David Lightman

La fumée s’élève et la panique gagne les spectateurs. La détonation a eu lieu dans l’aile ouest…du côté des riches. Heyou notre jeune rouquine (experte en fronde et lancé de couteaux) fait évacuer la piste. De mon côté je fonce à travers la scène. David n’a pas rattrapé le trapèze et je l’ai vu faire une terrible chute. En arrivant à sa hauteur je le retrouve complétement sonné, il ne semble pas avoir quoique ce soit de cassé fort heureusement !
Des sifflets de police retentissent, il manquait plus qu’eux ! Toujours dans nos pattes quand il ne faut pas.
Nous nous séparons, chacun cachant dans nos roulottes respectives ce qui pourrait être compromettant face aux forces de l’ordre. Mon premier réflexe fut de camoufler mon atelier me servant à fabriquer mes fumigènes, mon deuxième fut de vérifier que mes pauvres colombes n’avaient subies aucun choc.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Heyou-11
Heyou

Après quelques heures nous rejoignions les autres membres du cirque. Nous voyons Joshua Asperger notre médecin la mâchoire et l’œil amochés en train de parler à un certain McKenzie un médecin légiste travaillant pour la police.
La bombe  a visiblement été placée sous une chaise, elle a tué un aristocrate anglais du nom de Richmond. Un riche propriétaire terrien qui avait l’intention d’installer une firme d’armements sur le territoire. L’explosion semble avoir aussi tué sa femme et un homme qui n’a rien à voir avec cette affaire.

La police part et Willibert l’ancien, notre chef, nous réunis tous. Ce vieux irlandais en a vu des galères, ancien de la mafia bostonienne, il est un peu comme un père pour certains d’entre nous. Alors quand il nous annonce que Lesther notre mécano s’est fait embarquer par les forces de l’ordre, Edith sa sœur jumelle bout d’impatience à l’idée d’aller le chercher au plus vite. Quand on s’enquière des raisons qui ont poussé la police a emmené Lesther qui est le calme incarné, nous apprenons que notre inventeur se déplaçait avec une bombe artisanale. Sacré Lesther !

Du coup Willibert nous annonce qu’un transfert aura lieu cette nuit vers trois heures du matin. Lesther sera très certainement dans l’hippomobile, il nous faut donc un plan…

Après un fort débat nous décidons de kidnapper deux cochers, nous requérons leurs services en ville et utilisons leur connaissance pour les emmener loin de tout et les piéger.
Willibert remplace un des cochers, Heyou et moi-même nous habillons comme des aristocrates. Nous préparons une fausse roue cassée. Nous avons même une excuse, Heyou est ma sœur et elle doit ab-so-lu-ment se rendre à son mariage. Les policiers ne pourront que venir à notre secours avec une telle défense ! David se poste en haut d’un arbre et Joshua prend la deuxième hippomobile et se cache un peu en retrait dans les bois.

Nous patientons nerveusement…soudain le véhicule que nous attendions arrive ! Je me mets en plein milieu de la route. J’attends, je fais des gestes…et je suis suffisamment près pour voir que les policiers prennent peur et tournent brusquement pour partir vers la forêt.  

Une bouteille de chloroforme arrive droit sur moi et je la rattrape à temps. Je lève la tête et vois David me regarder avec un sourire désolé avant de sauter sur l’hippomobile de Joshua. Il visait la voiture des policiers et j’avais failli recevoir la bouteille dans la tête. Mais passons ! Ce brusque changement nous força à poursuivre les forces de l’ordre comme jamais ! La discrétion n’était plus de mise !

David lança un couteau qui fit tomber un policier contre un arbre, un horrible craquement nous indiqua que l’homme n’était plus de ce monde. Son coéquipier nous tirait dessus avec un fusil. Voulant aider David je lui relançais la bouteille, manque de chance elle s’éclata contre une branche. Bon il faudrait que j’apprenne à mieux viser…

Les rennes claquaient, les chevaux donnaient tout ce qu’ils avaient. Des pierres volèrent depuis la fronde de Heyou. Et subitement l’hippomobile des policiers buta sur un massif tronc d’arbres en travers de la route. Les chevaux passèrent sous le véhicule qui se retourna dans les airs. Willibert et Edith qui avaient les rennes des deux hippomobiles freinèrent de toutes leurs forces. Les véhicules dérapèrent. Voyant l’impact arriver je ne pus que sauter dans les fourrées.

Je m’en sortis sans aucune égratignure, après quelques pas pour regagner la route je vis que les autres avaient eu moins de chance. Willibert s’était caché dans le coffre à vêtement du cocher il a quand même quelques bleus et Heyou s’est pris la porte de l’hippomobile en plein face. Joshua les examine avant que nous portions tous notre attention sur le véhicule accidenté des policiers. David crochète l’hippomobile, nous récupérons Lesther un peu étourdi avec des lunettes cassées.

Sur les cadavres des policiers nous trouvons une lettre de Londres. Il est question d’amener par un transfert officieux Lesther à un certain A.D Light à Boston. La lettre est signée d’un S à la fin.

Willibert décide de nous laisser et de regagner le cirque avec une des hippomobiles.  
Le brouillard se lève et nous remarquons une chose inquiétante. Lesther a désormais les aiguilles d’une horloge à la place d’un œil. Il se plaint de maux à la tête. Nous jugeons qu’il est temps de rentrer…mais par où ? Nous ne semblons par d’accord de la direction que nous devons prendre.

Certains entendent des coups d’horloge…nous suivons le son. Il devait être vers quatre heures du matin quand nous avons découvert cet endroit…en plein milieu d’une clairière un manoir de trois étages nous faisait face. Le son venait d’une tour avec un pendule incrusté dans la bâtisse. Des rouages tournaient activant ce mécanisme. Une bonne partie du manoir fonctionnaient avec des engrenages. Des murs de deux mètres entouraient le domaine.

Juste à côté du portail le logo Kipling et une inscription…chez Georges Kipling. Non c’est impossible !
Mon grand-père est mort ! Que fait son nom et son logo ici au Canada ?! Je touchais l’inscription, ce n’était pas un mirage ! Ma main passa sur un élément en relief, un carillon retentit. Le portail et la porte du manoir s’ouvrirent. Un homme avec un haut de forme ayant la quarantaine s’avança vers nous. Sa moustache avait une forme d’aiguilles de montre, ses mouvements étaient saccadés, une canne accompagnait sa démarche.
Il se présenta sous le nom de Sir Kogg, il avait l’air de nous attendre…il nous fit faire le tour du propriétaire.  Joshua préféra écourter sa visite pour rester dans une chambre et s’occuper de Lesther qui n’allait pas mieux. Nous avons donc continués sans lui.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Joshua10
Joshua Asperger

A un moment une porte entrouverte avec l’écriteau « Personnel seulement » attira mon attention. En entrant je vis des tas d’objets recouverts de rideaux comme pour les empêcher de rouiller. Au milieu de ce bazar je reconnus une boîte à gramophone que j’avais fait avec mon grand-père. Que faisait-elle ici ? J’entrepris de la prendre avec moi.

En suivant rapidement Sir Kogg nous sommes montés à bord d’un rectangle métallique, d’un coup de canne, la plateforme monta. Il appelait cette invention un « ascenseur ».
Après une montée assez longue, les portes de l’habitacle s’ouvrir sur un atelier ou une cinquantaine de personnes travaillaient sur des pièces d’horlogerie. Ma boîte musicale tomba à terre. Sir Kogg à sa vue frappa le sol avec sa canne. L’environnement entier se transforma, l’atelier fut remplacé par un océan s’étendant à perte de vue nous étions sur une sorte de plateau cuivré. L’océan vira au noir goudron. Sir Kogg…grandissait ! Sa peau se déchira pour laisser apparaitre un golem de métal de quatre mètres de haut. Son imposante carrure se pencha au-dessus de nous, regardant la boîte et me traitant de voleur. J’étais horrifié mais je ne pouvais pas laisser passer ce genre de blâme sans réagir.

« - Je ne suis pas un voleur !!! Je suis Andrew Kipling le petit-fils de Georges Kipling et cette boîte m’appartient ! »

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Andrew10
Andrew Kipling

Sir Kogg –ou du moins ce qu’il était devenu- nous dévisagea, il frappa avec sa canne. L’océan de ténèbres disparut pour laisser place à un bureau et des étagères en bois. Sir Kogg reprit son apparence d’hôte classe, il ramassa la boîte et la posa sur une de ses étagères.
Il me reprocha mes mauvaises manières et m’informa que mon grand-père était dans sa demeure. Sous le choc de ces dernières secondes je ne pus que bredouiller des questions sans vraiment obtenir de réponses. Sir Kogg me proposa un marché, je pourrais avoir une entrevue avec mon grand-père dès demain en échange de quoi je devrais remettre une lettre à un certain Sir Maxime logeant dans un hôtel à Montréal. Sentant que je n’étais pas vraiment en position de négocier j’acceptai.

On nous raccompagna jusqu’à nos chambres. Joshua nous expliqua qu’il avait profité de ce laps de temps pour faire une visite en solitaire. Il avait récupéré un couteau dans la cuisine ou une étrange machine lavait les couverts toute seule. Il avait aussi croisé un homme fabriquant des fusils, un orphelin qui avait l’air redevable à Sir Kogg.
Ce lieu est incompréhensible. Mon grand-père serait vivant ?! Est-il ici contre son gré ? Quel pacte a-t-il passé avec Sir Kogg ? S’il est ici depuis tout ce temps, pourquoi est-il parti sans moi ? Et comment soigner Lesther ?
C’est avec toutes ces inquiétudes que je me forçais à trouver le sommeil. Il fut fort agité.




02

A mon réveil vers huit heures je vis que Joshua et Edith avaient de petites mines, ils s’étaient relayés au chevet de Lesther qui allait nettement mieux. Ses yeux ne présentaient plus aucune anomalie. Un majordome du nom d’Alfred nous servit le petit déjeuner.

David nous informa qu’il avait trouvé une bibliothèque vide avec un seul livre. Le livre –qu’il tenait tout le temps avec lui- racontait des nouvelles, des contes. Il y avait aussi une étrange énigme avec un homme-grenouille. Le majordome nous expliqua que Sir Kogg décide qui a le droit d’accéder à la bibliothèque et du nombre de livres qu’il veut mettre à notre disposition. Sir Kogg peut même communiquer avec nous à travers le livre. Notre acrobate ouvrit le livre, des lignes s’écrivirent autorisant David à prendre l’ouvrage avec lui à condition qu’il ne montre son contenu à aucun d’entre nous. David adressa un « Merci » ébahi au livre.

Comme promis on me guida jusqu’à mon grand-père. Je pris « l’ascenseur », la machine gravit plus d’étages qu’il n’en existait réellement dans ce manoir. Dans un grenier sombre, il y avait ce bureau, ce bazar d’engrenages que je reconnaitrais entre mille et cette silhouette…
Il était là travaillant sur une montre à gousset des lunettes à loupe grossissante sur le visage, sans lever les yeux il s’adressa à moi.

« - Est-ce que tu peux tenir ça ? » dit-il en désignant un ressort dans la montre.

Cette voix, ces cheveux blancs, je ne pus rien dire sous le coup de l’émotion, j’obéis simplement à sa requête. Après quelques manipulations la montre fut remontée. Je me rendis compte sur son établi de la présence de pistolets et de quoi en fabriquer.

« - Ça fait longtemps Georges. » finis je par articuler.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Papy_g10
Georges Kipling

La parole me revenant je lui posais les questions que j’avais en tête depuis la veille. Il me répondit qu’il était lié à Sir Kogg sans pouvoir m’expliquer pourquoi. Il est obligé de rester dans cette demeure à fabriquer des armes…et que je découvrirais bientôt à quoi elles serviraient.
Quand je lui demandais pourquoi il ne m’avait pas pris avec lui. Il me répondit « Tu sais très bien pourquoi. » il entreprit de me demander de mes nouvelles. Je lui dis donc la vérité, j’avais trouvé une nouvelle famille avec le cirque, de toute façon depuis qu’il était parti je ne pouvais pas rester à Londres, la situation était invivable.

Je voulais rester en contact avec lui mais Sir Kogg surveillerait nos conversations sans aucun doute. On m’indiqua qu’il était temps d’écourter notre entrevue.  Alfred me conduisit jusqu’au hall d’entrée ou il remit trois lettres, une à David, Heyou et moi-même. Il nous conseilla de ne pas ouvrir nos lettres avant d’être arrivé à Montréal. Et me rappela le nom de la personne que je devais trouver à Montréal Sir Maxime.

Notre groupe sortit du manoir sur les coups de onze heures, il faisait pourtant très sombre et nuageux malgré l’heure. Heyou marqua un temps d’arrêt en regardant le brouillard avant de nous dire qu’elle pensait avoir vu…une tour et un bateau volant ?
Drôle d’idée ! Mais après tout ce que nous venions de voir c’était probablement vrai.

Avançant au hasard j’entendis un cour d’eau, peut-être qu’en le remontant nous arriverions à une ville ? Notre groupe arriva au bord d’un fleuve mouvementé. Un coup de feu retentit, une balle passa juste devant Joshua et lui coupa une mèche au passage. David et Heyou se baissèrent dans les fourrés, tandis que Joshua et moi-même avons sautés…dans l’eau !

Le courant extrêmement fort nous emporta, l’eau était glacée !! J’agitais mes bras dans tous les sens, je ne savais pas nager ! Je me débattais et arrivais difficilement à remonter à la surface.  Joshua m’attrapa par derrière et bloqua mes mouvements désordonnés. Nous avons dérivés, respirant par intermittence dans ce chaos aquatique.  David courait sur la berge, il nous dépassa et tendit une solide branche vers nous pour nous aider à sortir. Joshua la saisit.

Les vêtements complètement dégoulinant nous sommes sortis de là sains et saufs. Un chasseur sortit des bois et s’excusa auprès de nous pour sa maladresse. Après un moment de méfiance il nous proposa d’allumer un feu et de la nourriture. Nous avons acceptés son offre, nous avions bien besoin de faire sécher nos vêtements. Le chasseur du nom de Arthur Ronald accepta de nous accompagner jusqu’à son village de bûcherons. A partir de là nous avons pu faire une partie de la route vers Montréal à bord d’une charrette. En partie car le conducteur de la charrette s’arrêta en entendant des coups de feu. En sortant la tête nous avons pu voir de la fumée et du feu s’élever non loin de là. Heyou descendit et couru à toute allure vers l’origine de ce bruit. Nous l’avons donc suivi.

En atteignant Montréal nous avons été accueillis par des cadavres…des femmes, des enfants personne n’avaient été épargnés. Joshua rentra dans un bar et fit signe à David de l’attendre, le bruit d’une arme qu’on recharge nous incita à ne pas l’accompagner. David s’adossa à l’abri, je m’abaissai sous une fenêtre tandis que Heyou resta en retrait.

Un coup de feu retentit.

Levant la tête je vis l’homme en face de Joshua s’écrouler. Joshua son revolver à la main glissa sur du sang et finit…sur le cadavre d’une bonne femme. Trois hommes débarquèrent depuis la rue. Un tira sur moi.

Mon chapeau s’envola dans une gerbe de plumes et de sang.  Ma colombe !!! Ils ont tué Géraldine les crapules !!

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Gerald10
Géraldiiiiiiiine !

Heyou tira avec sa fronde et atteignit un homme à la mâchoire. L’homme sous l’impact tira sur son coéquipier et le tua. Le troisième homme répliqua avec un revolver et toucha Heyou à l’épaule qui cria. Joshua hurla un « VAS-Y ! » à l’attention de David qui sortit de l’ombre et tua un de nos opposants avec ses couteaux.
Une de mes grenades au poivre permit de gagner du temps en aveuglant le dernier restant avant que David l’achève.
La fumée s’élevait en différents endroits, je pris soin de faire une tombe de fortune à Géraldine avant de me décider à ouvrir une de lettres que Sir Kogg nous avait confié.
Des phrases s’écrivirent, je répondis à deux questions avant de rejoindre les autres.

Un tract nous apprit que les irlandais reprenaient le pouvoir sur la colonie anglaise de Montréal. Décidant qu’il ne faisait pas bon de rester en ville nous nous sommes dirigés vers l’extérieur au point de rendez-vous que nous avions avec le cirque. Malheureusement le cirque était parti…laissant nos caravanes criblées de coup de balle. Les traces des roues indiquaient de brusques mouvements, il y avait des traces de luttes et elle menait vers Montréal...

Heyou appela son chien et je cherchais mes colombes survivantes avant de me changer, déjà que je ressemblais à un anglais il valait mieux passer un peu inaperçu si je voulais survivre en ville. Car oui nous allions y retourner, notre famille ne nous aurait pas abandonnée comme ça, il se passe quelque chose…quelque chose de mauvais j’ai un affreux doute et quelques hypothèses. Mais nous n’avons pas le temps de discuter nous devons agir, nous retournons à pied dans la ville en flammes.

Des hommes tabassent un malheureux que Joshua reconnait. Il s’agit du médecin légiste McKenzie !
Joshua sort son révolver et somme les quatre gaillards de s’arrêter. Ce qu’ils font en voyant l’arme.
Joshua leur indique de partir mais un profite que le canon soit détourné pour sauter sur notre médecin. David fonce sur un second, tire sa tête en arrière, se fait mordre et lui tranche la gorge en représailles. Le troisième s’enfuit en courant. Quant au quatrième je lui sors mon paquet de cartes en pleine tête ce qui le trouble suffisamment pour permettre à Joshua de l’abattre.
McKenzie est inconscient mais il devrait s’en remettre d’après Joshua. Nous cachons le légiste derrière les poubelles au cas où des hommes penseraient à l’achever en passant.

Nous nous dépêchons de progresser dans la ville, sur la place centrale un rassemblement d’une centaine de personnes entourent des gens ligotés. Depuis notre cachette nous arrivons à distinguer les gens du cirque attachés. Un homme grand large d’épaules à la barbe brune et à l’œil crevé parait diriger la foule en délire et armée comme jamais. Nous apercevons comme une chose brillante autour de son cou. Il fait signe à plusieurs de ses hommes armés d’emmener la troupe à l’écart. Il force Willibert à se lever et à le suivre dans une bibliothèque.
J’ai l’horrible pressentiment qu’ils vont tous se faire tuer d’ici quelques instants. Que faire, que faire ?!
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MessageSujet: Re: Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle   Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Icon_minitimeMer 4 Sep 2019 - 13:14

03

Les gens du cirque sont divisés, Willibert est emmené à l'écart vers la bibliothèque avec d'autres otages. Parmi les otages nous distinguons deux personnes qui sont conduites vers l'arrière salle avec Wilibert. Un homme d'une quarantaine d'années avec une queue de cheval noire, les manches tachées d'encre ainsi qu'un militaire d'une cinquantaine d'année.

David et Heyou décident de rentrer dans le bâtiment à côté de la bibliothèque, leur but est de lancer une corde d'une fenêtre du quatrième étage à une autre pour accéder à l'intérieur sans passer par les gardes à l'entrée. Je reste guetter à l'extérieur que leur opération ne soit pas surprise par un passant trop curieux. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer que deux irlandais viennent me voir, me demandant avec méfiance ce que je fais là. Dans un accent visiblement convaincant et grâce à mes habits j'arrive à me faire passer pour l'un d'eux et à leur faire croire que je cherche un pub. Les deux gaillards m'entourent et m'accompagnent chacun d'un côté vers la taverne de l'Oeil Crochu. J'ai une pensée pour Heyou et David, pourvu qu'ils s'en sortent !

Une fois à la taverne les verres s'enchaînent, je suis entouré de huit irlandais qui s'extasient à parler de leurs conquêtes. Je joue leur jeu mais un élan d'enthousiasme fait ressortir mon accent anglais. Les hommes autour de moi me regardent d'un œil mauvais. J'essaie de rattraper le coup comme je peux en baragouinant que c'était pour me moquer de l'accent de ces foutus anglais mais une bouteille volant vers moi me fait comprendre que mon argument ne tient pas la route. J'esquive la bouteille qui tâche le pantalon du bonhomme derrière moi, ce dernier se lève et met une droite au lanceur de bouteille. Une baston générale éclate, je fuis à toutes jambes vers la sortie, me prenant au passage un coup de poing me sonnant légèrement. Un gramophone passe par la fenêtre, je décide de ne pas rester là une seconde de plus.

De retour à mon poste je retrouve Joshua qui m'a relayé. Il n'a plus de nouvelles de David et Heyou depuis un moment. Une idée me traverse alors l'esprit, je m'avance vers les gardes à l'entrée.
" - Hey vous savez quoi les gars ? On a attrapés un anglais à la taverne de l'Oeil Crochu ! Allez-y !! Je suis parti chercher un maximum de monde, dépêchez vous avant qu'il soit trop amoché !"
Sur les deux gardes je vois que l'un des deux semble intéressé et veut y aller mais son collègue est indécis à l'idée que le boss les surprennent à déserter. Une voix tonitruante retentit :

"- Toi tu viens !"

L'homme barbu dirige Wilibert et deux otages vers une autre salle au fond. Je reporte mon attention sur les chiens de garde :

"- Vous inquiétez pas les gars dis-je. Je vous remplace si vous voulez ! Comme ça pas de soucis ! Allez-y, vite, je vous garde la place !"

Les deux badauds s'en vont et me laisse à mon rôle de garde. Joshua me rejoint dès qu'ils tournent au coin de la rue. Un rapide coup d’œil à l'intérieur nous permet de voir d'autres gardes et des otages ligotés. Nous lançons des bombes fumigènes, tous s'endorment. Nous rentrons avec nos mouchoirs plein d'ammoniaque sur le visage. Nous apercevons David groggy par la fumée des fumigènes au quatrième. Joshua monte jusqu'à lui et le requinque. L'équipe se réunit à nouveau au rez de chaussée, nous libérons les otages et ligotons les gardes avant de nous diriger vers là où Wilibert a disparu. Nous arrivons à un bureau, derrière celui-ci nous trouvons une trappe ouverte avec un escalier qui était visiblement dissimulé sous un tapis. Nous prenons avec nous la clé et le cadenas de la trappe.

Des détonations sont en augmentation dehors, nous décidons de descendre après un rapide aperçu du couloir qui nous attendait. Des lumières vertes oscillent sur des flambeaux et nous guide dans cette pénombre tortueuse. Au bout, des silhouettes s'activent à chercher un livre. Nous approchons doucement jusqu'à eux. Nous entendons des bribes de discussions, Wilibert et son ravisseur semble se connaître, une vieille rivalité anime leurs propos. Le barbu parle d'un gamin dangereux que Wilibert aurait enlevé. Un des sbires trouve un livre et l'ouvre sous les ordres du barbu. Le garde lâche son fusil des tentacules sortent des feuilles en papier pour...pour lui dévorer le visage !! Ces...appendices étranglent l'homme qui meurt atrocement sous nos yeux. Blême je regarde la vie le quitter, Joshua lance un de mes fumigènes. Le barbu se retire plus loin dans le boyau avec ses gars et les otages, malmenant Wilibert au passage. Encore sous le choc je me vois remettre le fusil du malheureux entre les mains.

En les poursuivant nous trouvons à terre le militaire, de plus près nous voyons qu'il porte un uniforme anglais. Trois médailles ainsi que des cicatrices sur ses mains révèlent un statut d'ingénieur. Après un instant d'hésitation nous le réveillons pour nous enquérir de son identité. Un peu confus il nous répond être Irman Maxime ! Nous lui remettons la lettre de Sir Kogg et lui conseillons de nous attendre avant de continuer notre route.

Quelques mètres plus loin nous sommes stoppés par un des sbires, une bibliothèque renversée lui sert de palissade et ses tirs sont bien plus précis que les miens. Une balle érafle un muscle de ma jambe gauche me dissuadant de jouer trop longtemps à la cible. Joshua avec une rapidité incroyable lance une de mes bombes au poivre sur le tireur, ce dernier ne voit plus rien et Joshua en profite pour l'assommer avant de revenir soigner ma jambe. David dans le doute préfère planter un couteau dans la gorge du sniper.

Rattrapant notre retard, nous arrivons sur une pièce plus grande, l'homme filiforme à la queue de cheval noire se fait menacer puis tirer dessus en pleine tête par le barbu. Soudain sa tête au lieu de partir dans une explosion sanguinolente se transforme avec le reste de son corps. Des pattes d'araignées apparaissent, ce qui était humain quelques instants plus tôt devient trois énormes araignées.

De panique le barbu entonne un chant en serrant Wilibert contre lui, un portail s'ouvre sous
nos yeux ébahis. Wilibert est emporté à travers le portail. Heyou et moi-même courrons vers ce passage qui se referme déjà, malheureusement les araignées manquent de peu de nous embrocher. Le portail disparaît définitivement. Brusquement je prends conscience que nous devons partir au plus vite pour ne pas finir en casse-croûte. Instinctivement j'arrache un de mes gants, produisant des étincelles qui éblouissent momentanément nos chères arachnées. Le pistolet de Joshua lui explose dans la main en voulant nous aider. Nous courrons à perdre haleine jusqu'à Irman Maxime. Nous l'aidons à se relever et l'emportons avec nous. Nous verrouillons la trappe derrière notre passage.

Dehors les détonations semblent s'être calmées, nous découvrons que la ville a été reprise par des soldats anglais. Ces derniers nous entourent. Sir Maxime salut un caporal cavalier. Un certain Sir Cullighan qui nous dévisage avec mépris, Joshua pas très à l'aise nous avouera plus tard que c'est un ami de son père. Sir Maxime nous défend  et nous devenons ses aides pour la prochaine opération visant à déloger les irlandais de la forge et libérer les otages restants.

Nous passons par l'établi de Sir Maxime en dehors de la ville sur un terrain vague. L'ingénieur nous montre sa dernière invention, un fusil portatif mitrailleur.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Maxim-11
La mitrailleuse Maxime

Il ouvre l'enveloppe que nous lui avons remis un peu plus tôt et en sort un engrenage. Sur la pièce d'une forme étrange sont gravées les lettres K et G.K. (Sir Kogg et Georges Kipling très certainement). Sir Maxime met l'engrenage dans son fusil comme la dernière pièce d'un puzzle. Il braque l'engin sur des bouteilles placées au fond d'une grange. Malgré la distance elles explosent avec le décor en un tir ! La puissance de cette arme est dévastatrice ! Nous discutons un peu avec Maxime qui nous propose d'oublier le "Sir" et de parler plus formellement. Lui aussi a déjà rencontré Sir Kogg avec qui il a passé un marché, bien qu'il ne veuille rien nous révéler de la nature de ce pacte.

Mon travail de coursier étant fait, David ouvre son livre. Un "Merci." s'écrit sans plus de détails. David baragouine un "D-de rien !" avant de refermer le livre. Je propose aux autres de profiter de ce moment de calme pour que nous échangions les informations des enveloppes que Sir Kogg nous avait confié. Heyou eut droit à un "Je sais d'où tu viens". David a une devinette sur "Quel animal de 30 centimètres peut passer dans un trou de 5 millimètres ?" ce à quoi il a répondu "Un poulpe." Et pour ma part j'avais eu droit à deux questions. "Que faut-il faire pour qu'une montre fonctionne ?" La remonter. "Si tu as le choix pour remplacer une pièce, est-ce que tu en prendrais une meilleure ou la même ?" La même. Et depuis les messages se sont arrêtés. Une tentative de recrutement échoué peut être ?

Nous n'avons pas le temps de réfléchir plus que ça à ces mystérieuses missives, des otages doivent être sauvés ! Après quelques préparatifs, c'est à bord d'une hippomobile conduite par Maxime que Joshua et moi embarquons avec à l'arrière le fusil portatif. Direction le quartier portuaire vers la forge des Richmond ! Nous roulons à toute vitesse vers la forge tenu par les Irlandais.
La tension monte, nous n'avons que du bois et un peu de plomb comme protection face à une trentaine de personnes armées jusqu'aux dents. Joshua au signal de Maxime active le fusil. Les planches entourant le camp de la forge explosent, volent, ricochent autour de nous. Mes grenades bourrées de dynamite cette fois-ci font pale figure à côté du fusil. Notre hippomobile est percée par les fusils ennemis. L'armée anglaise arrive en embuscade avec la fumée des tirailleurs et notre diversion.

Pendant ce temps, David et Heyou font le tour à l'arrière par les égouts. David hurle avec un accent irlandais pour faire diversion et assassine un garde éloigné des autres. Heyou profite de toutes ces diversions pour libérer les otages. Leur fuite se fait par le canal plus ou moins laborieusement. Une fois toutes les palissades explosées Joshua arrête de tirer, ses bras sont agités sous le coup des vibrations de l'arme.

Suite à cette victoire nous allons dans la prison voir des révolutionnaires irlandais ayant été capturés lors de notre attaque. Sur le chemin David lit une nouvelle légende dans son livre, celle des Araignées de Leng. Un héros rêve mangé par des araignées. Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Alors que nous nous interrogeons, Heyou nous fait part de ce qu'elle a vu dans le portail par lequel Wilibert a disparu. Le portail donnait sur l'intérieur d'une taverne, sur les murs de laquelle elle a aperçu le drapeau révolutionnaire tricolore irlandais (vert clair, blanc et orange). Mince indice malheureusement.

Nous décidons de mettre en pratique une séance d'interrogation aussi hasardeuse qu'une roulette russe. Lors de notre passage à la bibliothèque, nous avons pu récupérer des livres, nous les faisons tester aux prisonniers pour voir leurs effets. Le premier prisonnier ouvre un livre dubitatif, il ne se passe rien, nous lui posons des questions, il refuse d'y répondre. Nous donnons un second livre. Celui-ci s'intitule "Les animaux", l'homme l'ouvre avec la même aisance que le premier. Une patte sort du livre et lui perfore la tête. Le corps tombe inerte au sol sous les yeux des prisonniers. Un homme hurle d'indignation, il est donc le suivant à tester les livres. Mort de peur, il ouvre le troisième livre en tremblant. Rien ne se passe. Après un soupir de soulagement il nous annonce que Richmond était obligé de coopérer sinon il mourrait. Alors que nous voulons en savoir plus, l''homme se tait. Nous donnons un quatrième livre. Il y eut un temps de latence avant qu'un trou noir se matérialise au niveau de sa tête et la fasse disparaître dans un "Paf !" sonore. Le dernier prisonnier décide de tout nous révéler maintenant que nous avons utilisés tous les livres et que nous savons lesquels sont vraiment dangereux.

Les écossais veulent défragmenter l'Angleterre. La famine règne en Irlande, leur but est de libérer la population et de faire ça à Kork. L'oeil crevé des alliés, John Gallach les y mènera. Ainsi donc l'homme qui a enlevé Wilibert s'appelle John Gallach ! Wilibert est un ancien combattant et John Gallach a besoin de lui. Un certain A.D Light cherche un truc. Peut-être le gamin dont Wilibert et John parlaient dans les sous-sols de la bibliothèque. Suite à ces aveux nous faisons preuve de clémence envers le dernier prisonnier.

Nous réunissons la family circus et expliquons la situation. Eux resteront en Amérique tandis que nous irons chercher Wilibert à Kork. Ils vont me manquer pour sur ! Après quelques au revoir nous rassemblons nos affaires et essayons de faire jouer nos contacts avec l'armée anglaise grâce à Maxime.

Nous allons à la ville de Québec, là-bas deux bateaux s'apprête à lever l'ancre. Celui de l'Amiral Salbery (notre recommandation) et celui du vice-amiral Adam Maroni surnommé le Rongeur d'os toujours accompagné de son chien noir. La rumeur dit qu'il torture les prisonniers. Il y a certes plus de place sur le bateau du vice-amiral mais nous décidons de voyager léger et d'éviter à Heyou et son chien Ramnam une altercation avec le molosse noir. Après un adieu chaleureux à Maxime nous quittons la ville à bord de quatre frégates modernes et de l'alcool caché dans nos affaires. Des moteurs à hélice et une coque blindée nous emmène jusqu'au vaisseau Patfoot. Nous rencontrons l'Amiral Salbery, 1m80, un bouc brun des cheveux taillés sur les côtés. Il est aussi strict qu'il aime l'alcool le soir. Nous nous habituons donc au rythme des matelots. Réveil huit heures, sur le pont à huit heures trente, rendez-vous obligatoire à midi et seize heures, couvre-feu à vingt heures trente. Nous avons le droit d'aller au premier étage et au quartier de l'amiral, mais nous n'avons pas accès à la cale et l'armement.

David ouvre à nouveau son livre. Il est fait mention du culte de Shoggoth ? Un homme-grenouille tout puissant. Un nain masqué au Népal. Du sacrifice de l'un d'eux pour s'en sortir au mois le plus difficile de l'année. Le sacrifice est important. Et une dernière mise en garde : il ne faut pas contrarier l'homme-grenouille. Joshua durant son trajet lit un autre genre de livre avec une araignée sur sa couverture. Le "Marteau des sorcières", comment les reconnaître, les condamnations. Il semble noter certains passages.

Le premier jour de notre voyage se passe sans problème. Le deuxième jour le froid devient plus saisissant. Nous ne voyons plus la terre, une certaine nervosité nous parcourt. David est le seul à être extrêmement calme. Le clapotis de l'eau et les murmures de la mer le détende. La frégate du vice-amiral nous suit toujours. Le troisième jour nous nous réveillons à bord d'un navire du XVIIIème siècle, tout de bois, abandonné, la voile déchirée. La mer est noire autour de nous. Nous sommes que tous les quatre à bord du navire.

Cthulhu anno 1890 - Apocalypse industrielle Martin10

Dans le livre de David : "Tsatsogoua. Ne pas contrarier Tsatsogua.". Mais qui est cette personne ? ...Entité ? Nous devons être en train de rêver ! Je remarque que je ne ressens aucune douleur en me pinçant les bras, comme une sensation de bras cotonneux. Je partage ce ressenti immédiatement, David ou Joshua, me met gratuitement une gifle mais je ne ressens rien. Nous n'avons pas le temps de comprendre ce qui se passe. L'eau est aspirée vers une direction. Un typhon menace de nous engloutir ! Le bateau s'accélère. Au loin je vois une île noire, à quatre nous tournons la barre. Le bateau chavire sur l'île sans dégâts. Nous nous relevons sur des carcasses de poissons, de baleines, d'entrailles avec une
forte odeur d'iode dans les narines.

Nous explorons l'endroit, une demi-heure plus tard nous arrivons au sommet. Un puits creusé dans les carcasses semblent descendre profondément. Après une certaine réticence et quelques éléments jeté dans les ténèbres, nous sautons dans le trou. Nous tombons dans un couloir obscur et progressons jusqu'à une grotte, une lumière irréelle tombe sur un bateau majestueux. Le Charybde.
David dont l'état s'altérait depuis que nous étions sur l'île a maintenant la peau gonflée, s'étirant de manière anormale. Sa peau luit comme celle des poissons et ses yeux...sont devenus jaunes ! Ses pupilles s'étirent horizontalement ! David ?!
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