Ce qui suit sont des extraits de la campagne avec le (copyright) que cela implique.
Tout à commencéLa veille de votre visite à l'exposition ferroviaire de Paris, vous assistez à une représentation dans un théâtre d’ombres chinoises et y apprenez la légende du
Rançonneur de Droit Divin. Mais un incendie se déclare dans le théâtre et vous contraint à fuir. Perdus dans les ruelles du quartier chinois de Paris, vous finissez dans les sous-sols et y découvrez un épouvantable pentagramme.
Formé des cinq éléments de la culture chinoise : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau, l’arcane met au supplice cinq individus mourants, entourant une jeune Chinoise captive.
Le lendemainVous vous rendez à une exposition ferroviaire en gare de l’Est
La principale attraction de l’exposition est le pavillon chinois. Le pavillon est richement décoré de pièces de collection d’un riche industriel français : Louis Lonsdale. L’endroit attire surtout la curiosité et l’avidité du chef de la délégation mandchoue Sayk Fong Lee, dont on dit qu’il est sorcier et devin.
Durant cette visite, vous êtes approchés par une société secrète chinoise installée à Paris :
les Gardiens du Dernier
Sacrilège, qui viennent solliciter leur aide. Ils révèlent que
Liu Chen est la petite-fille d’un maître tatoueur appelé
Agaï Chen dont Sayk Fong Lee exige les services
Guang Ying,
Vous rencontrez
Guang Ying un des Gardiens du Dernier Sacrilège et Louis Lonsdale, un vieil homme collectionneur de reliques chinoises convoitées par Sayk Fong Lee.
Mais surtout vous êtes confrontés à une menace étrange : l’ombre d’un cerf-volant flottant au-dessus
de Paris
Vous lutterez encore contre ces ombres....
Les objets dérobés dans la collection de Louis Lonsdale :
• Un médaillon représentant Le Coursier des Tourmentes, XIXème siècle Province de Yunnan
• Une dague rituelle mandchoue, XVIème siècle Côte Mandchoue
• Une écritoire de mandarin, XVIIème siècle
Sayk Fong Lee semble être reparti en Transsibérien avec la bénédiction et même la protection des autorités françaises
En mourant le vieux Chinois Guang Ying vous a raconté
• « Soyez remerciés de votre aide contre Sayk Fong Lee. Même si nous avons échoué à sauver Liu Chen, vous avez
repoussé l’ombre de l’Esprit Affamé qui planait sur Paris. »
• « Le sorcier mandchou a réussi à capturer Liu Chen. Elle est la petite fille d’un maître tatoueur chinois appelé Agaï
Chen, sur lequel il peut désormais exercer un chantage. L’unique raison de ce chantage serait d’avoir besoin de tatouer
son propre dos. »
• « Sachez que le plus puissant des tatouages magiques doit être dessiné sur le dos de son porteur. C’est le Tatouage Suprême des Rançonneurs de Droit Divin, qui offre des pouvoirs inconcevables et permet de commander à leur monture infernale : le Messager des Tourmentes. »
• « Si Sayk Fong Lee devient un Rançonneur de Droit Divin, les hommes et femmes qui sont tatoués par le Sceau du Dragon deviendront ses serviteurs aveugles. »
• « Vous devez vous rendre en Mandchourie, et trouver Agaï Chen avant que Sayk Fong Lee le trouve ! Il saura comment obtenir l’aide des Gardiens du Dernier Sacrilège. »
• « Sayk Fong Lee manipule les forces de la région. Mais il a un ennemi, qui n’est pas notre allié… [Il reprend son souffle
une dernière fois]… N’approchez pas de l’Océan Noir… »
A Paris vous avez croisé
Liu ChenRiu Ru. Un jeune marionnettiste disciple d’un magicien chinois résidant à Paris.
Sayk Fong Lee. Sorcier mandchou
Ran Gaar Kha. Bras droit de Sayk Fong Lee.
Ivan Dimitri Donovief. Officier soviétique
Meï Fang. Conservatrice des antiquités chinoises du collectionneur Louis Lonsdale.
Le Marchand Ambulant. Personnage énigmatique.
Les Gardiens du Dernier Sacrilège. Les membres d’une société secrète chinoise établis à Paris.
Louis Lonsdale. Collectionneur d’antiquités
Công Tâm. Un artisan indochinois
Paris-Dairen par les airsL'equipage au départ
• Édouard Loudin – le pilote
• Jacques Morin – le mécanicien
• Georges Guédon – Affaires étrangères et opérateur radio
• Meï Fang – experte en antiquités et légendes chinoise
Ce que le père Paolo vous a appris au Vatican
• Au XIIIe siècle, deux moines chrétiens établis en Chine furent envoyés par le grand Khan en délégation auprès du Pape. Ils se nommaient Rabban Cauma et Rabban Marcos.
• Les textes anciens rapportent qu’ils étaient accompagnés « d’hommes honorables », probablement des officiels mongols, militaires et aristocrates.
• Ils portaient une proposition d’alliance du grand Khan contre les Arabes, afin de libérer la ville sainte de Jérusalem.
• Après avoir rencontré les cardinaux et obtenu une audience auprès du Pape, les émissaires repartirent en Chine.
• Sur le chemin du retour, Rabban Marcos devint Mar Yahballaha le catholicos, père de l’Église nestorienne dont l’antique siège est établi à Bagdad.
Et après quelques insistances et allusions de votre part
• Rabban Cauma était venu en Occident pour chercher de l’aide.
• Son roi était aux prises avec des créatures surgies de l’Empire des Ombres.
• En échange de l’alliance contre les Arabes, le Pape mit Rabban Cauma sur la piste d’un livre très ancien, dont on dit qu’il aurait le pouvoir
Athènes
RAS
Latakia
Vous y avez croisé un avion de "Chinois" faisant le vol en sens inverse....
Bagdad
L’église de Mar Yahballaha le catholicos: dans l’église de Rabban, dans un des plus anciens quartiers de Bagdad, à proximité du fleuve Tigre, qui traverse la ville, dans des ruelles encombrées d’attelages et d’étals, aux impasses à peine plus larges que les épaules d’un homme, par une chaleur suffocante, à l’atmosphère chargée des odeurs nauséeuses du fleuve : un large bâtiment sorti d’un autre âge.
En partie détruit, on devine, à la majesté de sa grande arche, qu’il fut un joyau architectural de son temps. Dans ses sous-sols vous avez rencontré un érudit … ou un fou : Tarec Salam Upkaï qui vous y a conté les contes ou histoires suivantes :
« Avant que les hommes ne fussent divisés par leurs langues, avant que ceux qui vivent dans la lumière fussent séparés de
ceux qui vivent dans l’ombre et que la science ne fut distinguée des savoirs impies, les esprits lettrés consignèrent par écrit les plus grands secrets de notre monde. Mais avant de parvenir jusqu’à nous, cette connaissance fut interprétée, traduite,
déformée et recopiée, jusqu’à ce que la vérité soit diluée dans l’ignorance. »
• « Vers l’an 730 de notre ère, un Arabe appelé Abdul Al Alzred rédigea un livre intitulé Al Azif “le Livre des Morts”.
Certains rapportent qu’il l’écrivit sous la dictée d’entités invisibles, d’autres qu’il le rédigea en rêvant. Plus tard, comme pour les anciens écrits perdus, l’ouvrage fut traduit en grec par les premiers chrétiens de l’Église nestorienne, dont le siège était établi ici et qui le nommèrent Necronomicon. Puis, au XIIIe siècle, deux moines chrétiens venus de Chine se présentèrent à Bagdad sur recommandation du Pape et emportèrent le livre pour affronter les ombres. Cette
histoire était consignée ici, dans les archives de l’église de Rabban que j’ai découvertes. »
• « Il y a plusieurs mois ou même plusieurs années, un homme est venu me voir. Il avait en sa possession un ancien livre à
la reliure de cuir. Il m’a dit que le livre l’avait conduit jusqu’ici. Quand j’ai vu l’ouvrage, j’ai deviné que c’était peut-être
vrai. L’ouvrage avait retrouvé le chemin de Bagdad depuis la Chine lointaine. »
• « J’ai gardé le livre durant trente jours avant de le renvoyer vers la France en lui recommandant de le faire disparaître. Si vous êtes ici, c’est que vous suivez sa piste : pour le retrouver ou retrouver ceux qui s’en sont emparés avant vous. »
• « Il y a quelques jours, un imam de Bagdad m’a rapporté que trois personnages aux yeux étrangement plissés ont tenté de s’introduire dans une ancienne basilique chrétienne reconvertie en mosquée. D’après ses dires, ils recherchaient des informations sur le pèlerinage de deux moines venus d’Asie. Mais ils n’ont pas eu l’opportunité de venir jusqu’à moi. »
Il utilisa un fragment du Necronomicon, posé sur le sol, devant une fenêtre ouverte sur la nuit...
Une fois éclairé par la lumière de la Lune, une ombre commence à se dessiner sur les parois et ensuite se matérialise. Impossible de bouger le fragment qui semble peser des tonnes, ...vous avez évité le pire en couvrant le fragment de sable